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À Bruxelles, une révolte immobilière contre Engel & Völkers


Les huit agences bruxelloises d'Engel & Völkers vont quitter le réseau de l'enseigne d'immobilier de prestige.

Engel & Völkers confirme la scission avec Philippe Rosy, mais maintient que ses autres franchises belges ne sont pas touchées, et renforcera sa présence à Bruxelles.


Le monde de l'immobilier de luxe tremble, ou presque. Les huit agences bruxelloises d'Engel & Völkers se détachent de la maison mère allemande, a annoncé ce vendredi Philippe Rosy, le gestionnaire belge au cœur de la tempête. Une déclaration qui sonne comme un petit coup de tonnerre.


Après 17 ans d'une collaboration qui semblait fructueuse, ces agences vont prendre un nouveau départ sous la bannière John Steed Real Estate dès lundi. Derrière ce changement de nom, se cache une saga de troubles internes qui couvaient sous la surface.


Une "mutinerie" chez Engel & Völkers


Rosy attribue cette rupture à un "désaccord profond" avec le géant immobilier. Ses propos dressent le tableau d'une véritable petite guerre de tranchées: "J'arrête tout parce qu'en 2020, j'ai dû faire face à une véritable mutinerie fomentée en interne avec le soutien du board international du réseau Engel & Völkers, qui espérait récupérer ma franchise au rabais", accuse-t-il. Cette bataille ne s'est pas limitée aux salles de réunion, mais a également trouvé son chemin devant les tribunaux parisiens.


PHILIPPE ROSY GESTIONNAIRE DES AGENCES BRUXELLOISES D'ENGEL & VÖLKERS: "Aujourd'hui, j'ai enfin eu gain de cause sur toute la ligne: la décision rendue fin juillet dernier par la cour d'appel de Paris m'a donné accès à toutes les pièces du dossier."

Selon Rosy, une instruction judiciaire a été initiée pour prouver la collusion interne, dégradant irrémédiablement ses relations avec le groupe allemand, maintenant aux mains d'un fonds d'investissement. Mais la cour d'appel de Paris, dans une décision de fin juillet, lui a donné accès à toutes les pièces du dossier, une victoire dans cette lutte acharnée.


"Aujourd'hui, j'ai enfin eu gain de cause sur toute la ligne: la décision rendue fin juillet dernier par la cour d'appel de Paris m'a donné accès à toutes les pièces du dossier (…) Et j'entends à présent faire valoir mes droits", assure Philippe Rosy.


Une présence renforcée à Bruxelles


Du côté d'Engel & Völkers, la confirmation de cette scission est arrivée, bien que la marque insiste sur le fait que ses autres franchises belges restent indemnes. La maison mère, tout en esquivant les allégations de Rosy, annonce son intention de renforcer directement sa présence dans l'agglomération bruxelloise dès ce vendredi.


"C'est un important moteur pour le succès continu de notre marque en Belgique", déclare la direction dans un communiqué, dans un effort pour maintenir une façade de stabilité. Une rupture qui soulève des questions sur le fonctionnement interne des géants de l'immobilier, quelques jours à peine après la chute du géant Signa Holdings.




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